Emission Le Grand rendez-vous : le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel remonte les bretelles à la 2STV

Le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel a adressé une observation à la 2STV, suite à la diffusion, le 20 janvier 2017, de l’émission « Le Grand rendez-vous » consacrée ce jour-là, à l’esclavage en Mauritanie tout en appelant à « éviter des dérapages, confusions, prises de positions inappropriées, de nature à entraîner des conséquences préjudiciables » aux relations diplomatiques.

Réuni en sa séance du 02 février 2017 et après en avoir délibéré, le Collège du CNRA a rendu public le présent avis sur les faits constatés et répertoriés dans la période du 1er octobre au 31 décembre 2016.
A cet effet, le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel « appelle les médias audiovisuels à une préparation particulière et une attention soutenue, lorsque des questions sensibles sont abordées, afin d’éviter des dérapages, confusions, prises de positions inappropriées, de nature à entraîner des conséquences préjudiciables. »
L’organisme dirigé par Babacar Touré a aussi précisé que « le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel accordera une attention particulière à la mise en œuvre de ces recommandations par les acteurs du secteur, en vue de corriger les manquements constatés et d’éviter qu’ils ne se reproduisent.»
Rappelons que L’Etat sénégalais, via un communiqué de son secrétaire à la communication avait « menacé la 2stv de retrait de la licence d’exploitation, en cas de récidive de propos semblables à ceux entendus lors de l’émission du 20 janvier 2017 «Le Grand Rendez-vous» de la chaîne 2Stv, « au cours de laquelle le chroniqueur Mamadou Sy Tounkara a été accusé de faire l’apologie de la lutte armée en Mauritanie ».
«Ces propos inqualifiables et irresponsables violent gravement le cadre légal et réglementaire, voire conventionnel de l’exploitation d’un service audiovisuel qui se fonde sur une convention signée avec le Ministère de la Communication. Pis, ils sont de nature à compromettre la paix sociale et la stabilité de nos relations avec nos partenaires extérieurs, plus particulièrement nos voisins », avait déclaré le ministère de la Communication via un communiqué parvenu à la rédaction.

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