Elles sont 200 millions victimes de mutilations génitales : le Mouvement des Grandes Sœurs dit Stop !

A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la femme, ce 08 mars, des femmes africaines venues de la Gambie, de la Sierra Leone, du Kenya, de la Somalie et du Sénégal, ont lancé ce jeudi à Dakar le Mouvement des Grandes Sœurs (MGS). En ce jour spécial dédié aux femmes, ce mouvement veut mettre fin  aux mutilations génitales féminines (MGF) et aux mariages des enfants d’ici à 2030.

Selon la fondatrice du Mouvement des Grandes Sœurs, Jaha Dukureh, les mutilations génitales féminines font parties des pires formes de violences qui sont faites aux femmes. Aujourd’hui, plus de 200 millions de filles et de femmes ont subi à travers le monde en particulier dans le continent africain, les mutilation génitales, soit 6000 filles excisées par jour avec les conséquences que cela représentent. « Quand j’étais petite, j’ai été excisée », s’est elle confiée. Poursuivant, elle ajoute, qu’elle ne souhaite à aucune fille sur terre de ressentir cette douleur et s’en rendre compte qu’elle ne va jamais disparaître.

En cette journée dédiée aux femmes, l’objectif de la création du Mouvement des Grandes Sœurs vise à mettre fin aux Mutilations Génitales Féminines (MGF) et aux mariages précoces d’ici à 2030. « Nous sommes conscientes qu’une simple interdiction ne suffit pas car cela seulement ne permet pas d’éliminer ces fléaux. Il faut d’autres mesures telles que la sensibilisation pour s’assurer de l’application de la loi interdisant ces phénomènes dans chaque pays membre de l’Union Africaine » a fait soutenu la gambienne Jaha Dukureh.

 

      Abdoul BABA – laviesenegalaise.com

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