Edouard Philippe au Forum de Dakar : « Nous ne devons laisser aucune chance aux groupes djihadistes »

Le Premier ministre français Edouard Philippe a pris part à la 6e édition du Forum International sur la Paix et la Sécurité en Afrique. Cette rencontre de haut niveau s’est ouverte ce lundi  au Centre International de Conférences Abdou Diouf de Diamniadio, à Dakar.

Le Premier ministre français a demandé l’implication de tous les États d’Afrique de l’Ouest dans la lutte contre le djihadisme, lors du Forum international de Dakar au Sénégal.

Face à l’ampleur du terrorisme au Sahel, le Premier ministre français Édouard Philippe a exhorté, lundi 18 novembre, à ne « laisser aucune chance, aucune prise » aux groupes djihadistes dans la région.

« Une chose est sûre : les groupes djihadistes profiteront, dès qu’ils le pourront, de nos faiblesses, de nos manques de coordination ou de nos insuffisances en termes de moyens, d’engagements ou de formation », a déclaré le chef du gouvernement français lors de l’ouverture du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité.

« Nous ne devons leur laisser aucune chance, aucune prise », a-t-il plaidé, appelant à « regarder la situation en face », « dans sa nuance et parfois, dans sa vérité plus cruelle ». Le Premier ministre a estimé que « dans certains territoires, nous sommes parvenus sinon à éradiquer, du moins à contenir, voire à faire reculer la menace djihadiste ».

Appui des États de l’Afrique de l’Ouest

La semaine passée, le président français Emmanuel Macron a annoncé des décisions imminentes pour améliorer la lutte antijihadiste dans la région, après avoir reçu les présidents du Tchad, du Niger et du Mali.

Il espère s’appuyer sur la force conjointe du G5 Sahel, qui compte 5 000 militaires de Mauritanie, du Mali, du Niger, du Burkina Faso et du Tchad, et pourrait à terme suppléer Barkhane. Plus généralement, la France souhaite l’implication de tous les États de l’Afrique de l’Ouest, à l’image du Sénégal, dans le cadre du pacte de stabilité et de sécurité annoncé lors du G7 de Biarritz en août dernier.

« Même si ces États ne sont pas confrontés de manière directe à l’extension de la menace terroriste, ils détiennent une partie de la solution pour la combattre », a souligné lundi Édouard Philippe. « Nous devons donc les y inviter, dans un esprit d’engagements réciproques entre les pays de la région et les partenaires internationaux », a-t-il dit

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