Diourbel – Un mort et plus d’une vingtaine de maisons envahies par les eaux

Un mort et plus d’une vingtaine de maisons envahies par les eaux. C’est le bilan des inondations consécutives aux fortes pluies enregistrées à Diourbel avant-hier. Selon Sud Quotidien, les eaux de pluie qui règnent en maître absolu ont entrainé la montée de flux et le débordement (des eaux) de la vallée morte du Sine de son lit.

Un individu répondant au nom de Yamar Ngom, âgée d’une quarantaine d’années, est mort noyé dans les eaux de pluies au niveau du quartier Roukkou Bou Sew. Il s’est jeté, peu avant 14 heures, dans ces eaux où il avait l’habitude de se laver. Il ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales. Magatte Welle un témoin de l’incident explique: «C’est un malade mental, il s’appelle Yamar Ngom. J’étais à l’intérieur de ma chambre et ma belle sœur est venue me dire que Yamar Ngom est dans l’eau. Quand je suis sorti, j’ai aperçu sa main et j’ai appelé les Sapeurs-pompiers. Quelques instants après, 3 agents sont venus. L’un d’entre eux a plongé et commencé les recherches. Yamar Ngom a passé 1 heure dans les eaux.»

Et d’ajouter: «nous vivons, avec nos enfants, un danger permanent. Les Sapeurs-pompiers ont mis beaucoup de temps pour sortir le corps sans vie des eaux. Ce n’est qu’un peu avant 17 heures le corps sera finalement repêché.»

Les fortes pluies tombées à Diourbel ont occasionné beaucoup de désagréments, surtout au niveau du sous quartier Roukkou Bou Sew. Une vingtaine de maisons ont été envahies par les eaux pluviales. Là, les populations pataugent dans les eaux pour vaquer à leurs occupations. Lamine Niane fait parti des 19 chefs de familles sinistrées de ce sous quartier de Diourbel. «Nous sommes complètement inondés. Cette situation devrait être conjuguée au passe. Le réseau de drainage des eaux était quelque part bouche. C’est comme s’il y avait une remontée des eaux», déplore-t-il.

Le réseau de drainage des eaux de pluies mis en place par l’Office national de l’assainissement (Onas) du Sénégal connait des difficultés. Conséquence, on assiste à une montée des eaux pluviales. Les sinistrés estiment que leur cohabitation avec ces eaux de ruissèlement constitue une véritable bombe écologique. Car, la prolifération des gîtes larvaires est une menace réelle. Et, comme si cela ne suffisait pas, le ciel qui a ouvert ses vannes menace toujours. C’est pourquoi les populations interpellent les autorités de la commune de Diourbel invitées à trouver une solution durable à ce problème. Nos attentives pour joindre le maire de Diourbel sont restées vaines.

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