Diffusion de fake news : Facebook lance son programme de fact-checking au Sénégal

Facebook continue son combat contre la diffusion de fake news sur sa plateforme. Pour mieux préserver l’intégrité de sa plateforme, ce réseau social vient de lancer son programme de factchecking au Sénégal. Cela, en partenariat avec l’Agence France-presse (Afp) et Africa check. «Afp et Africa check seront nos partenaires qui vont vérifier la crédibilité, la véracité des informations qui sont publiées dans la plateforme de Facebook. Le Sénégal est le premier pays en Afrique francophone où ce programme a été lancé. Et nous pensons que ce lancement vient à point nommé, vu les élections qui vont se dérouler au mois de février», explique la responsable des politiques publiques de Facebook pour l’Afrique. Mme Aïda Ndiaye ajoute : «Nous voulons faire comprendre que Facebook est conscient du pouvoir de sa plateforme ainsi que de sa responsabilité à maintenir son intégrité. C’est la raison pour laquelle nous sommes en train de nouer des partenariats un peu partout dans le monde, en Afrique et ici au Sénégal. Au Brésil par exemple, nous avons beaucoup de partenaires fact-checking et nous estimons que cela a permis de limiter la propagation des fausses nouvelles.» Cependant, précise-t-elle, «ce programme n’est pas une solution miracle, car le problème de fausses nouvelles existe bien avant Facebook. Et on peut dire que les plateformes telles que Facebook, entre autres, peuvent même aider à les amplifier. Ainsi, lorsque qu’on parle de fausses nouvelles, nous voulons avoir une approche holistique. C’est l’approche que nous avons prise au Brésil et c’est celle que nous comptons prendre en Afrique francophone et ici au Sénégal, en partenariat avec Africa check pour réduire le fléau». Et pour le rédacteur en chef de la première organisation indépendante et non partisane de fact-checking, même s’il n’y a pas de recette miracle contre les fact news, ce partenariat reste «un premier pas important, parce que ce n’est pas le combat d’une ou de deux organisations». Selon Assane Diagne, «c’est un combat de longue haleine, et plus il y a de partenaires qui viendront s’associer à eux mieux les résultats seront». Ce programme, d’après Aïda Ndiaye, est présent dans une trentaine de pays à travers le monde. Et, annonce-t-elle, «notre ambition, c’est pouvoir vulgariser ce programme en Afrique francophone et en Afrique subsaharienne de manière générale. Nous voulons aussi mener des sessions de formation, de sensibilisation à l’intention des utilisateurs de la plateforme afin de leur dire de faire attention. Facebook, c’est comme la vie de tous les jours. Soyez critiques sur ce que vous voyez ! S’il y a quelque chose que vous voyez et qui est à l’encontre des standards de la communauté de Facebook, alertez-nous !»

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