Des tailleurs expriment leur besoin de renforcement de capacités, d’accompagnement, de financement et …

Des tailleurs professionnels ont soulevé, hier à Mbour, un besoin de renforcement de capacités, d’accompagnement, de financement et d’accès aux nouvelles technologies pour mieux s’adapter aux nouvelles réalités. En effet, la préoccupation a été partagée par les tailleurs désirant avoir la possibilité de faire des coupes et des finitions avec du matériel électronique, pour un meilleur apprêt de leurs produits. Ils s’engagent, à cet effet, à rembourser ce matériel si l’Etat leur trouve des financements pour ce projet.

Pour eux, les artisans, et en partie les tailleurs, accueillent un grand des nombre jeunes qui quittent l’école dès les cycles élémentaire et moyen mais aussi des écoles coraniques. Par conséquent, le métier a besoin d’évoluer et suivre les nouvelles exigences des clients. La demande a été faite par Baïdy Dia, l’un des sages de l’Association And Dimbalante des tailleurs de Mbour, en présence de Pape Hamady Ndao, le directeur général de l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat (Apda).

Le Dg de l’Apda s’est réjoui de la bonne présence des tailleurs de Mbour dans le monde de la couture au Sénégal. Il a dit toute son adhésion à la demande des professionnels. A l’en croire, l’Etat a le devoir d’accompagner les professionnels de la couture pour leur trouver des financements et du matériel moderne. En plus, il a aussi avancé les besoins en formation en marketing et dans la gestion de leurs activités. Il se réjouit des avancées significatives des tailleurs-artisans qui ont ramené des coupes traditionnelles très prisées, comme des caftans de l’époque coloniale.

Madame Gamou Camara, la représentante de la Chambre des Métiers de Thiès, a souhaité que les professionnels de l’artisanat s’organisent et mutualisent leurs forces et essayent de faire de l’épargne pour pouvoir supporter certaines charges, au moment où ils ne pourront plus travailler. Selon elle, l’apprentissage de la couture ne souffre plus du genre, le métier de tailleur est largement appris et les femmes s’y taillent une place au soleil.

Papa Meïssa Ngom, le président de l’Association And Dimbalante des tailleurs, et son équipe se ragaillardissent d’un bilan reluisant, avec un total en caisse de 3.148.586 francs. Son souhait c’est aussi de trouver une salle de réunion et d’exposition au marché central de Mbour, en collaboration avec la commune.
Sud Quotidien

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