De jeunes leaders appelés à développer leur potentiel à partir de projets agricoles

De jeunes leaders de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) et d’autres établissements de la région viennent de bénéficier d’une formation consistant à les orienter en clubs, pour stimuler leur potentiel à travers des projets agricoles, a constaté l’APS.

Cette session, déroulée de mardi à vendredi, est une initative du projet éducation et recherche en agriculture de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID/ERA).

Après trois jours passés à Bignona, « pour faire le cadrage du projet’’, à travers une formation des formateurs en « développement positif des jeunes », ces leaders se sont réunis, vendredi, à l’UASZ pour échanger sur les enjeux de ce programme dénommé « les 4 H », signifiant la tête (Head), le cœur (Heart), la main (Hand) et la santé (Health).

« Nous sommes vraiment en plein dans l’école américaine pour être formés et en retour contribuer à l’éclosion du potentiel chez les jeunes à travers des projets agricoles », a déclaré Ibou Diédhiou, proviseur du lycée technique et agricole de Bignona.

« Ce projet va permettre à notre jeunesse d’occuper la place qui est la sienne. L’objectif est de faire en sorte que chaque jeune sente en lui un potentiel qui doit s’exprimer au sein d’un environnement sain avec toutes ses facultés », a poursuivi M. Diédhiou, qui a pris part à cette formation « riche en pédagogie ».

Il a signalé que ce travail était parti de la base pour pousser les jeunes à initier leurs propres projets, dans le cadre de ce programme de promotion du développement des jeunes dont « l’esprit d’entreprenariat et la confiance en soi seront stimulés ».

Le directeur de l’USAID/ERA, Thomas Archibald, s’est félicité de l’intérêt suscité par ce programme dont l’évaluation à mi-parcours est attendue pour juillet prochain.

« En Casamance, nous avons réussi à mettre sur pied un bon partenariat entre l’Université Assane Seck (UASZ), le lycée technique agricole de Bignona, la société civile et d’autres structures », a-t-il dit.

« C’est la chaîne de valeur humaine qui est en jeu (…), nous partons du cycle primaire jusqu’aux universités tout en s’appuyant sur un système qui vise à renforcer la capacité humaine dans l’agriculture au Sénégal », a expliqué le directeur de l’USAID/ERA.

Ce projet entre dans une dynamique de renforcement des capacités humaines et institutionnelles des partenaires, en vue d’une meilleure implication dans la lutte contre l’insécurité alimentaire.

Cette initiative est une partie intégrante d’un autre projet à plus grande échelle, dénommé « Feed The Future ».

Egalement appelé « Naatal Mbay », ce projet a pour objectif d’appuyer la diffusion à grande échelle des technologies et des bonnes pratiques introduites jusqu’ici avec succès par le projet USAID/PCE, mis en œuvre au Sénégal à partir de 2009, pour améliorer les performances de l’agriculture en encadrant les producteurs et productrices.

APS

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