Critiques contre le Franc Cfa : La Bceao et ses présidents obtiennent la tête de Kako Nubukpo

L’Universitaire togolais est à l’avant-garde des critiques de la monnaie Cfa. Le Franc Cfa, monnaie de 14 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre est une devise forte et stable, et elle favorise le développement. Et toutes les écoles de pensée ont fini par agréer qu’avec le développement de l’économie, éclot la liberté d’opinion et d’expression.

Comme la Chine, la zone Franc Cfa est une zone de démocratie et de liberté d’expression, ainsi que l’économiste togolais Kako Nubukpo ne cesse de s’en rendre compte, avec l’activiste politique français, Kémi Séba.

Ces pourfendeurs déclarés du Franc Cfa ont eu chacun à son tour, l’occasion de mesurer la magnanimité et la grandeur d’esprit des dirigeants des pays qui ont en commun le Cfa. Kémi Seba s’est vu offrir un billet d’avion gratuit de Dakar à Paris, pour se rafraîchir après la forte chaleur éprouvée à la suite d’un billet d’argent brûlé sur la Corniche de Dakar.

Kako Nubukpo l’Universitaire, a souvent l’occasion d’étoffer son Cv grâce à l’appui des institutions de l’Uemoa. Ainsi, alors qu’il était ministre chargé de la Prospective économique dans le gouvernement de Faure Gnassingbé, la Bceao, après quelques critiques de sa part contre le Cfa, a demandé à son chef d’Etat, de lui offrir quelque temps de vacances.

Ayant trouvé une planque à Paris, à l’Oif, ses mêmes critiques contre notre belle monnaie le Cfa, viennent une fois de plus, de lui donner l’opportunité d’exercer ses compétences ailleurs. Selon Kako Nubukpo, le dirigeant ivoirien Alassane Ouattara a fortement insisté auprès de Michaelle Jean pour qu’elle lui permette d’aller voir ailleurs. Le dirigeant ivoirien a en effet jugé que les propos de M. Nubukpo, exprimés dans des livres ou des journaux, ne méritaient pas une réplique dans les mêmes formes, d’autant plus que, on l’aura tous compris, dans la zone monétaire, il n’y avait pas d’intellectuels assez aguerris pour porter la critique aux thèses développées par Kako Nubukpo, Martial Zé Belinga ou Demba Moussa Dembélé. Et il faut croire que Alassane Ouattara en sait vraiment quelque chose, lui qui est un banquier formé à l’ombre du Baobab, le siège de la Bceao à Dakar.

De tout ce monde de critiques, l’intellectuel togolais semblait le plus en vue, et également le plus fragile par sa position professionnelle. Sans doute les dirigeants de la Bceao et le Président ivoirien (et son homologue sénégalais sans doute aussi), ont dû se dire que le traitement réservé au Togolais pourrait dissuader ses compagnons à poursuivre leur campagne. On se demande bien pourquoi ils ont jugé bon d’en arriver jusque-là, eux qui sont si sûrs de la force et de l’utilité de leur monnaie.

  •         LeQuotidien
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