Coupe de France : Mbaye Niang encore buteur avec Rennes

Les Bretons disputeront les demi-finales les 2 et 3 avril, une première depuis cinq ans.

Avec le report du match à Nîmes décidé par la LFP pour aider Rennes à préparer son huitième de finale européen contre Arsenal le 7 mars, Julien Stephan a pu se permettre le luxe d’aligner sa meilleure équipe face au 8e de Ligue 2.

Bien dans leurs têtes et bien dans leur jeu depuis quelques semaines, les Bretons ont eu l’initiative et sont montés progressivement en puissance.

Rennes « nous a pris très au sérieux », a souligné le coach orléanais Didier Ollé-Nicole.

« Sur le plan technique, on a rivalisé vingt minutes et après, quand la machine rennaise s’est mise en route, on a vu la différence de niveau », a-t-il admis sportivement.

La barre, sur un coup-franc magistral de Clément Grenier, et la VAR sur un but de la main de Damien Da Silva qui avait bien suivi (23e), puis pour annuler un pénalty pour une faute inexistante sur Grenier (41e), ont contrecarré les assauts rouges et noirs parfois brouillons sur les 45 première minutes.

« La première période a été imparfaite », a jugé Julien Stephan, évoquant un manque « de rythme et d’intensité », sans doute dû à la fatigue accumulée.

En revanche, « la deuxième période a été convaincante et la qualification est, à l’arrivée, logique », a-t-il ajouté.

Après les tentatives de Mbaye Niang, contré in extremis par Cédric Cambon (48e) et qui a raté le cadre sur un service d’Ismaïla Sarr à six mètres du but (53e), Rennes a trouvé l’ouverture sur coup de pied arrêté.

D’un pied toujours aussi sûr, Benjamin Bourigeaud a enroulé un coup-franc appuyé et plongeant aux 25 mètres pour donner l’avantage aux siens (1-0, 65e).

Dans la foulée, après un nouveau but refusé pour hors-jeu cette fois, Niang a doublé la mise toute en décontraction, sur un très beau service de l’extérieur de Hatem Ben Arfa (2-0, 70e).

Orléans pourra toujours regretter de ne pas avoir marqué sur une frappe de Hicham Benkaïd (15e), repoussée du pied par Tomas Koubek ou sur un tir croisé de Lecoeuche qui a frôle le poteau.

Mais la division d’écart entre les deux équipes sur le papier s’est traduite sur le terrain, et Rennes peut continuer à rêver

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