Comment Karim Wade vit son exil au Qatar

L’ancien ministre d’Etat, Karim Wade, n’est pas heureux de sa nouvelle vie. Selon quotidien « LeSoir », Karim Wade, dans la résidence que lui a affectée le Qatar, il est surveillé de près par des éléments de la sécurité locale. S’il est libre de ses mouvements dans la ville, il lui a été notifié qu’il lui est impossible de quitter le pays pour l’étranger. Résigné, il ronge son frein.

Ses journées se résument selon toujours le journal à des promenades dans les nombreux centres commerciaux de son lieu de résidence et à quelques sorties aux restaurants.

Suite à ses nombreux coups de fil, dès sa libération, les autorités du Qatar ont coupé la ligne téléphonique du domicile. Finalement, il s’est résolu à utiliser l’application WhatsApp.

Il a été rejoint par sa nouvelle conjointe. Ces derniers temps, il a voulu se rendre à Paris, mais une interdiction lui a été signifiée. Et quand il a agité l’idée de venir participer aux élections législatives, les autorités du Qatar lui ont aussi indiqué que cela était impossible. De même, ses visiteurs sont épiés. Ces derniers temps, à part sa famille, il n’a reçu personne venant de l’étranger. Il compte quand même sur place des amis qu’il voit de temps en temps.

De sources bien au fait de ce qui se trame au plus sommet de l’Etat ont soufflé à laviesenegalaise.com que le retour de Karim Wade n’est pas pour demain car Wade-fils est parti au Qatar avec un passeport dont la durée de validité serait d’un seul jour. Ce qui veut dire tout simplement qu’à moins que Karim ait pu régler un nouveau passeport, 48 heures après son arrivée au Qatar le 25 juin 2016, l’ancien ministre du ciel, de la terre et de la mer n’en avait plus un.

Il faut souligner que lors du rassemblement de ce vendredi sur les allées du centenaire de l’opposition réunie dans la grande coalition « Manko Taxawu Senegaal », le Secrétaire général adjoint du Pds, Oumar Sarr a plaidé le retour en exil de Wade fils.

Quoi qu’il en soit, l’avenir nous en dira plus…