Colloque des Secrétaires Généraux des Universités Francophones : « Nos universités sont en perpétuelle transition », selon Cheikh Oumar Hann

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Cheikh Oumar Hann a déclaré, ce mercredi à Dakar, que nos universités sont en perpétuelle transition. Il s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture du colloque du Groupement International des Secrétaires Généraux des Universités Francophones (GISGUF) à l’Université Cheikh Anta Diop. Le thème de ce 22 ème colloque  porte sur  » l’université en transition « .

Selon le ministre, les sciences et les technologies se développent très rapidement et l’université d’hier n’est pas celle d’aujourd’hui et l’université d’aujourd’hui ne sera pas celle de demain. « Nos universités sont en perpétuelle transition. Les acteurs de l’université veulent plus de performance dans l’enseignement supérieur, dans la recherche et l’innovation. Les méthodes d’enseignements, la place accordée aux mérites, les outils de gouvernance évoluent aussi rapidement dans un contexte de ressources financières limitées, de transparence accès sur une gestion sur les résultats et une interaction entre l’université et son environnement ».

Le président du Groupement International des Secrétaires Généraux des Universités Francophones (GISGUF), Stéphane Berthet abonde dans le même sens que le ministre de l’Enseignement supérieur »: Nous vivons dans un monde globalisé qui touche les universités. Dans ce monde en perpétuel mouvement, l’université est en transition et un certains nombres de tendances sont à l’origine des changements intervenus dans l’enseignement supérieur et la recherche universitaire au cours des dernières décennies. » A en croire M. Berthet, l’université devra continuellement s’adapter et se réinventer afin d’offrir à ses étudiants les formations les plus appropriées.

Les universités doivent rendre concrètes ces missions dans des contextes mouvants, ou la mondialisation et les nouvelles technologies accélèrent les changements et les rendent visibles. Le ministre de l’Enseignement supérieur reste convaincu que les travaux des secrétaires généraux des universités francophones apporteront des réponses pertinentes aux multiples questions qui ne manqueront pas d’être posées.

Abdoul BABA

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