Colère des travailleurs : «La Caisse de sécurité sociale est une caisse d’insécurité sociale»

Les travailleurs l’Intersyndicale de la Caisse de sécurité sociale (Css) ont tenu une conférence de presse hier pour dénoncer la gestion de la boite. Face à la presse, les membres de l’intersyndicale exigent de l’équité, de la justice sociale et de la transparence dans la gestion de Caisse de sécurité sociale. Selon Ameth Saloum Badji, Secrétaire général du collectif, la Css est devenue «une caisse d’insécurité». Il dénonce «avec véhémence», le pilotage à vue «terrible» entraînant une «situation de plus en plus délétère et précaire».

Ainsi, il dénonce l’existence de postes vacants, des cumuls de postes, l’absence d’organigramme et les intérims. A en croire M. Badji, les travailleurs sont victimes d’un manque d’insécurité et de justice sociale. «Des nominations qui n’obéissent à aucune objectivité, ne respectant aucun principe d’éthique et/ou de justice sociale», avance-t-il. Pire, ajoute Mahmout Niang, secrétaire général de la section Cnts de la Css, «certains directeurs et chefs de service sont payés à ne rien faire depuis 4 ans» et il dénonce le «recrutement abusif des parents ou amis des responsables de la boite». «Au total, 20 contrats et 90 stagiaires ont été enregistrés ces derniers temps», précise-t-il.

Par ailleurs, il a souligné la multiplication de contrats à «durée déterminée non justifiés et en déphasage total avec les besoins de l’institution». Au-delà de ces revendications, M. Niang a fustigé l’absence d’un directeur des ressources humaines depuis 1 an, d’un directeur de contrôle de gestion et d’un directeur pour accidents de travail.

Aujourd’hui, l’intersyndicale exige que les postes vacants soient promus aux plus méritants, l’utilisation efficiente et rationnelle des conseillers, des conseillers techniques et de tous les agents «sans aucune forme de considération partisane ou de préjugés, une gestion basée sur les principes de l’équité de la justice sociale et de la transparence». Les travailleurs de la Caisse de sécurité sociale entendent passer à la vitesse supérieure en menaçant d’observer une grève pour pousser les responsables de l’institution à satisfaire leurs revendications.

LeQuotidien

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