Cartes d’identité biométriques : plus de 400 demandes enregistrées à la date du 18 novembre à Tambacounda

La commission chargée de l’inscription sur les listes électorales et l’inscription en vue de l’obtention de la carte nationale d’identité biométriques de la CEDEAO a, à la date du 18 novembre, inscrit plus de 400 personnes, à Tambacounda, a indiqué, lundi son président Ndiogou Diankha.

‘’Du 10 au 18, on a enregistré 411 demandes’’, a indiqué à l’APS Ndiogou Diankha, relevant que l’opération en tant que telle a démarré le 13 novembre au CEDPS de Tambacounda. Ce chiffre a été largement dépassé entre temps, a-t-il précisé, indiquant n’avoir pas encore réactualisé les dernières données. CARTES D’IDENTITÉ BIOMÉTRIQUES

Sur place depuis le 10, la machine utilisée pour l’enregistrement des données, a effectivement commencé à fonctionner le 13 novembre, après une période test.

‘’Les opérations se passent très bien, à part l’engouement des populations’’, a dit M. Diankha, expliquant les lenteurs décriées par certains requérants par le fait qu’il y a ‘’une seule commission (et) une seule machine pour toute la région de Tambacounda’’, laquelle machine tombe en panne de temps à autre.

‘’Il faut tenir compte du climat de Tambacounda, il fait chaud et la climatisation fait défaut’’, a-t-il poursuivi. Si bien que la machine se planque de temps en temps.

Ce lundi, encore journée réservée aux personnes du troisième âge et aux personnes handicapées, la machine avait cessé de fonctionner pendant plus d’une dizaine de minutes, suscitant le mécontentement des gens trouvés sur place et dont certains étaient là depuis les premières heures de la journée.

‘’Je suis le seul à recevoir les demandes, à les enregistrer’’, a dit le président de la commission, relevant qu’il est aidé de deux machinistes.

La commission électorale nationale autonome (CENA) est aussi représentée, pour les besoins de la supervision. Etant donné le nombre élevé de demandes qui étaient reçues au début, et de la déclaration télévisée d’un représentant de l’opposition, faisant état de ‘’magouilles’’ autour des inscriptions, le préfet a élaboré un planning organisant l’enregistrement des demandeurs, a-t-il dit.

D’après cette planification, les dimanches sont réservés aux magistrats et chefs de service, les lundis aux personnes du troisième âge et aux personnes handicapées. Les mercredis matin, la commission reçoit la population en général, et le soir, les élèves.

Les jeudis et vendredis, sont aussi réservés aux populations, alors que le samedi, c’est au tour des hommes de tenue d’être reçus par la commission.

Le demandeur se munit de la photocopie non légalisée de sa carte d’identité ou de sa carte d’électeur, ainsi que de l’originale de la pièce présentée.

En cas de changement de lieu de vote, concernant la carte d’électeur, il doit y joindre un certificat de résidence. D’abord, il se fait enregistrer auprès du président de la commission, avant d’aller dans l’antichambre, pour se faire prendre en photo, apposer sa signature et se faire recueillir les empreintes.

Après cela, il revient à la case départ pour que son dossier soit visé, avant qu’il ne reçoive son récépissé. ‘’J’arrive à remplir au maximum 100 par jour’’, a relevé Ndiogou Diankha.

‘’On travaille tous les jours, y compris le dimanche. Il n’y pas de pause, il n’y a pas d’arrêt, de 8 heures à 18 heures’’, a noté le responsable, indiquant qu’il se fait remplacer à 13 heures pour 15 minutes par la secrétaire.

‘’Le seul ralenti qui existe vient de la machine’’, souligne-t-il, relevant que vu la sensibilité de la tâche, cela demande un ‘’travail soigné’’.

‘’Je ne cherche pas à faire un nombre, je cherche à faire un travail soigné’’, a-t-il dit.

A propos du déroulement de l’opération, il explique que le matin, le président remet au policier chargé de la sécurité de l’opération, une fiche sur laquelle il enregistre l’ordre d’arrivée des demandeurs. Sur cette base, il établit d’autres listes.

Aidé d’éléments préposés au portail, il procède à l’appel. Il faut au minimum 15 minutes, pour chaque personne.

Aide de camp à la retraite, M. Diankha considère que le travail qui lui est confié, le ‘’distrait’’, et que vu son expérience en la matière, il sait gérer les tempéraments des uns et des autres.

’’J’ai la confiance du préfet et je fais tout pour la mériter’’. A la question de savoir si tout le monde sera servi avant que n’expire la durée de validité prolongée des actuelles cartes nationales d’identité, il a relevé que son rôle se limite à accomplir la tâche qui lui incombe, sous les ordres du préfet. ‘’Le reste est du ressort du ministère de l’Intérieur’’.

APS
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