CAN 2017 : Ghana Vs Mali 1-0, les Black Stars en quarts de finale

Le Ghana continue sa route dans cette CAN 2017. Sans grand panache, mais en dégageant cette sensation de gérer, impression qui caractérise souvent les prétendants au titre dans leurs débuts de tournoi. Ce samedi, les Black Stars pouvaient raisonnablement s’attendre à une opposition supérieure à celle qui leur a été proposée en ouverture contre l’Ouganda. Cela a fini par se vérifier contre au Mali, face à qui ils se sont imposés (1-0) dans un match qui s’est avéré indécis jusqu’au bout. Et il n’est pas illusoire de penser que le Ghana en a encore sous la semelle. Car dans ce match haletant joué dans la belle ambiance de Port-Gentil chacun a eu sa période, et c’est sur l’efficacité que la différence s’est faite.

Il y eut d’abord 45 minutes à sens unique, durant lesquelles le Mali a semblé deux tons en-dessous d’une équipe ghanéenne sure de son fait. Sur un terrain compliqué, les Black Stars ont certes parfois eu du mal à faire valoir leur technique plus affinée, face à un adversaire qui a tenté de répondre par sa densité physique. Mais les occasions et les intentions étaient bien à mettre à l’actif des joueurs d’Avram Grant. André Ayew, d’une reprise en pivot a manqué d’ouvrir le score et c’est logiquement que Gyan Asamoah a fini par planter une défense trop statique, d’un coup de tête sur un centre de Jordan Ayew (1-0, 21e).

Le Mali pourrait le regretter

Souffrant de martyr sous les coups de boutoir d’Atsu, les Aigles ont subi continuellement, le même Jordan Ayew passant près de faire le break sur un centre-tir (31e). Sauf que contre toute attente, le scénario a totalement basculé en deuxième période. Alors qu’ils peinaient pour changer de rythme et n’avaient jusqu’ici rien montré offensivement hormis une tête de Wagué sur corner (19e), les Aigles ont pris les commandes du match et fait reculer le Ghana. L’entrée de Bissouma a contribué à redynamiser le collectif malien, qui a montré bien plus d’allant dans son jeu.

Il n’a manqué que l’efficacité pour égaliser, ce qui aurait été loin d’être illogique. Quand ce n’était pas la précision qui faisait défaut à Marega (53e), Coulibaly (54e) ou Traoré (70e), c’est Razak qui s’interposait, comme ce fut le cas sur l’ultime opportunité offerte à Koulibaly (90e). À l’arrivée, en dépit d’une meilleure feuille de stats dans presque tous les secteurs, le Mali émarge à un petit point en deux matches, et devra miser sur un petit concours de circonstances pour rallier les quarts de finale. Pas encore l’heure des regrets, mais presque.


Afrique.lepoint

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