Boubacar Boris Diop plaide l’enseignement des sciences en langues nationales

Boubacar Boris Diop a pris le contre-pieds des intellectuels Africains qui défendent l’impossibilité d’enseigner les sciences en langues nationales. L’écrivain, dans un interview paru sur le Monde.frjustifie cette faisabilité en donnant l’exemple de Cheikh Anta Diop et du professeur Sakhir Thiam.

Pour Boubacar Boris Diop, « c’est un stéréotype raciste que reprennent certains intellectuels africains prompts à se rouler dans la fange. Ce sont les humains qui forgent les mots, et tous les termes scientifiques, dans quelque langue que ce soit, ont été fabriqués ».

Pour apporter la preuve que c’est bien possible d’enseigner les sciences en langues nationales, Boubacar Boris Diop rappelle que « Cheikh Anta Diop a traduit en 1954, dans Nations nègres et Culture, des concepts scientifiques et une synthèse par Paul Painlevé de la théorie de la relativité généralisée d’Einstein ».
Poursuivant, l’écrivain rajoute que « le mathématicien sénégalais Sakhir Thiam a pris le relais de Cheikh Anta Diop en enseignant les maths en wolof à l’université. L’Unesco a par ailleurs financé des classes tests dans les six principales langues du Sénégal »
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