BAÏDY AGNE :“Pour une meilleure gestion de l’industrie culturelle en Afrique”

Jeudi, à la cérémonie d’ouverture de la 13ème Biennale de l’art africain contemporain, le président du Comité d’orientation, M. Baidy Agne s’est félicité de la mobilisation autour de l’événement et a salué le travail “remarquable” du directeur artistique, M. Simon Njami.

A “l’Heure Rouge”, se réjouissant de la présence des délégations du Rwanda et de la Tunisie, pays invités d’honneur, B. Agne a salué cette “rupture” qui marque, selon lui, la réappropriation et la réactualisation d’un passé culturel tout en met- tant la culture au cœur des enjeux du moment. “ Dak’art 2018, c’est l’éveil des consciences qui porte la culture dans le programme de l’émergence en Afrique”, dira d’emblée M. Agne qui s’est dit sensible au geste de l’Etat du Sénégal, d’abord pour l’affectation de l’ancien Palais de Justice pour abriter l’exposition internationale depuis la dernière édition, en 2016, ensuite pour la subvention qui a été revue à la hausse.

Toutefois, il a interpellé l’Etat pour une meilleure gestion de l’industrie culturelle au Sénégal ainsi que la promotion de l’économie créative, plus précisé- ment autour de l’initiative de la Biennale de Dakar au niveau continental. “ La Biennale, notre biennale est une richesse qu’il faut protéger et promouvoir”, a-t-il estimé.

Selon lui, il est temps de porter un plaidoyer au niveau des instances continentales pour permettre à l’événement et aux acteurs d’entrer dans le circuit économique. Pour cela, il a invité le Président Macky Sall, à porter la cause au sein de l’Union africaine. M. Baidy Agne est revenu sur les nombreux chantiers de la Culture au Sénégal.

Ils concernent des initiatives ou engagements pris par l’Etat du Sénégal et qui sont, pour la plupart, au stade de pilotage. Ainsi, il a appelé l’autorité à ses responsabilités tout en lui demandant d’accorder une place de choix à l’industrie des arts.

Évoquant l’innovation de cette édition qui consacre l’invite des jeunes à exposer, les encadrements et la mobilisation autour des expositions In et Off, le président du comité de la Biennale se réjouit encore de la dynamique. “C’est avec notre jeunesse que nous pouvons libérer le potentiel artistique du continent africain”, a-t-il souligné.

EnQuete

1 Commentaire
  1. […] en 2018, Baïdy Agne militait pour une meilleure gestion de l’industrie culturelle en Afrique, un devoir pour conserver une mainmise locale sur la culture du continent. Il félicite ainsi […]

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