Affaire du voile – Rencontre Ministère de l’éducation – Ste Jeanne d’Arc : Les points d’achoppement des pourparlers

La polémique soulevée par l’affaire dite Sainte Jeanne d’Arc, du nom de l’établissement privé qui a interdit le port du voile, est loin de connaître son épilogue. Au contraire ! Elle est en passe même de prendre une autre dimension… inquiétante. Alors que le ministre de l’Education, Mamadou Talla serait en train en contact avec la direction pour une solution de sortie de crise avec notamment l’envoi des 23 élèves voilées au cours Sainte Marie de Hann -(ce que cette école-sœur aurait refusé)-, le Khalifa Général des Tidianes est monté au créneau. Et ce qui n’est pas pour éteindre le feu mais plutôt de déclarer à qui veut l’entendre que «ceux qui interdisent le voile dans leur école, portent leur croix partout».

Parallèlement à la sortie du Khalife général des Tidianes, le ministère de l’Education nationale et l’Office diosésien des écoles catholiques avaient engagé une discussion avant-hier, lundi, à Diamniadio, écrit Sud Quotidien sous la plume de notre confrère Ibrahima Baldé. Si rien n’a encore filtré de la rencontre, certaines sources informent la tenue d’un prochain conclave pour prendre une décision. Mais, l’Institution Sainte Jeanne D’Arc n’a pas du tout montré qu’elle est dans les dispositions de renoncer à son règlement intérieur. Car, nous indique-t-on, les responsables de l’Institution Sainte Jeanne d’Arc (ISJA) ont campé sur leur position de maintenir leur règlement intérieur interdisant le port du voile. Et la proposition la plus en vue, c’est celle de transférer les filles voilées au Cour Sainte Marie de Hann. Mais là aussi, la Direction de l’office diocésain de l’enseignement privé catholique n’y serait pas trop favorable. Car, pour elle, ce serait transférer un problème d’une école catholique à un autre établissement diocésain.
Loin de sa position exprimée au mois de mai, le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, invite les acteurs à réfléchir afin de trouver une sortie de crise, rappelle le journal.

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