Adresse à un homme de devoirs

Dans le but de renforcer la démocratie sénégalaise et de favoriser un climat politique sain et de concorde, le président Macky SALL a inscrit le dialogue national dans son agenda.

Cette initiative très salutaire, vous en êtes le premier instigateur ; et vous vous êtes saigné aux quatre veines pour en faire une réussite totale, n’en déplaise à tous ceux – une bonne frange de l’opposition – qui la vouaient aux gémonies avant l’élection présidentielle.

Précisément, s’agissant de l’élection présidentielle, vous vous êtes démené pour qu’elle fût organisée sans anicroches et de manière transparente. Tous les observateurs nationaux comme étrangers se sont félicités du bon déroulement de cette élection. Et, pour la première fois, dans l’histoire politique du Sénégal, les heures de fermeture des bureaux de vote ont été scrupuleusement respectées et aucune prolongation n’a été notée sur toute l’étendue du territoire.

Votre implication dans la tenue du dialogue national est connue de tous. L’on se rappelle encore son lancement à l’hôtel Ngor diarama où il était surtout question de définir les termes de référence.

Aujourd’hui, si le dialogue du 28 mai 2019 a été unanimement magnifié, dans son organisation comme dans son contenu, c’est encore une fois grâce à votre ténacité et à votre sens élevé des responsabilités. Par votre esprit d’ouverture, vous avez permis la participation de toutes les Forces vives de la Nation à ce rendez-vous qui mérite bien de faire date dans le calendrier républicain du Sénégal. Mme Aida MBODJ a eu raison de vous féliciter devant toute l’assistance.

Le terrain politique est certes truffé d’embûches, mais je sais que vous êtes un homme de défis que rien n’arrête sur le chemin du devoir. Avec vous, l’on peut être certain que les objectifs fixés seront toujours atteints. Les postes précédemment occupés en témoignent à suffisance.
Ayez donc l’assurance, très cher homonyme, que par la place et le rôle qu’il vous a fait occuper et jouer dans la tenue du dialogue national, le président de la République vient de vous renouveler sa confiance en tant que troisième personnalité de l’Etat. J’ai encore fraîche en tête la réponse sans détours du président à la question d’un journaliste lui demandant de vous dessaisir de l’organisation des élections : « doumako def, doumako def, doumako def ».

Ce propos, que j’ai absolument tenu à vous adresser au lendemain de la bonne tenue du dialogue national, à l’image de la réponse au vitriol susmentionnée du président, est l’expression de mon entière adhésion à votre démarche politique et la manifestation d’un profond sentiment de fierté que je ne cesse d’éprouver pour le parangon de vertus que vous êtes pour la famille et pour tous les fils du Djolof.
Bonne continuation!

ALY NGOUILLE SARR

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