Abdoulaye Bathily prône des réformes pour le développement économique de l’Afrique

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Le Professeur Abdoulaye Bathily, candidat à la présidence de la Commission de l’Union africaine (UA), a proposé, lundi à Dakar, des réformes visant à pousser les Etats africains à « prendre des décisions » de nature à favoriser le développement économique de l’Afrique. 

 « Il faut qu’il y ait des réformes au niveau de la Commission, pour pousser les Etats à prendre des décisions visant à assurer le développement économique du continent », a-t-il dit lors d’une rencontre avec la presse.

Le Professeur Bathily est candidat à la présidence de la Commission de l’UA, dont l’élection se tiendra à la fin du mois de janvier. Cette commission est actuellement dirigée par la Sud-Africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma.

Aujourd’hui, a-t-il révélé, « 80% [des ressources] de l’UA sont financées par les partenaires stratégiques ». Si cette situation perdure, prévient-il, l’Afrique ne pourra jamais se développer.

Selon lui, la Commission devra jouer un rôle majeur pour faire face à cette situation.

Au-delà des questions de sécurité, le Professeur Bathily a également insisté sur la question du développement économique, où le continent connaît un progrès significatif, selon lui.

Il a toutefois relevé des freins dans la marche vers le développement économique du continent.

Selon le Pr Bathily, les Etats africains ne peuvent pas atteindre le bien-être, s’ils continuent à connaître encore des crises internes et ne privilégient pas l’intégration économique.

La dimension de l’intégration économique reste un chantier majeur que doivent construire les Etats africains, a estimé Abdoulaye Bathily.

Il a promis qu’une fois élu à la tête de la Commission, il compte réfléchir sur des « propositions audacieuses » visant à abolir ce qu’il appelle le syndrome de Berlin.

Ce syndrome, a-t-il poursuivi, fait que l’Afrique demeure la périphérie du développement mondial, malgré les efforts qui ont été consentis.

Selon lui, la meilleure façon d’aboutir à un développement économique durable reste l’industrialisation que l’Afrique tarde à exploiter.

Il a promis de travailler à amener le continent vers une croissance sociale, politique, économique et culturelle.

APS

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