1er novembre, Fête de la Toussaint : Tout savoir sur la fête de tous les saints

La communauté catholique célèbre ce Vendredi Saint, la Toussaint, une fête à l’honneur de tous “les saints” connus et inconnus, constate laviesenegalaise.com.
La fête chrétienne de la Toussaint célèbre la victoire du Christ dans la vie de beaucoup d’hommes et de femmes, martyrs ou non, connus ou inconnus, appelés « les Saints ». Cette célébration fait entrer les fidèles dans la joie de « la communion, dans le Christ, avec nos frères bien aimés qui sont déjà morts, en nous donnant l’espérance qu’ils ont trouvé près de Dieu la véritable vie », comme le rappelle le Concile Vatican II. Elle est célébrée chaque année par l’Eglise catholique le 1er novembre, fête de la Vie. Le lendemain, 2 novembre, les catholiques mettent tous les défunts au cœur de leur prière.

D’où vient cette fête et pourquoi est-elle célébrée le 1er novembre ?
La fête de la Toussaint (de tous les saints) n’est pas mentionnée dans la Bible. Elle a été instituée par le Pape Boniface IV, en 610 de notre ère. Le pontife voulait honorer la mémoire dès les premiers martyrs chrétiens qui furent massacrés par les Romains. Mais il faut signaler qu’à partir du IVe siècle déjà, les chrétiens rendaient des hommages posthumes à ces premiers chrétiens, exaltant leur courage et échangeant leurs reliques.

Depuis, les catholiques célèbrent ainsi la Toussaint, c’est-à-dire tous les martyrs et saints de la chrétienté, connus et inconnus, le 1er novembre. Les saints « de la vie de tous les jours, de ceux qui ont su mettre en pratique l’Évangile dans l’ordinaire de leur vie ». « Nous en avons peut-être eu un en famille, ou parmi nos amis et nos connaissances. »

Pourquoi la date du 1er novembre ?

Lorsque le pape Boniface IV a décidé d’instituer la célébration de la Toussaint, celle-ci avait lieu le 13 mai, c’est-à-dire le jour où il consacra à Marie, à tous les martyrs et plus tard aux confesseurs, le Panthéon, originellement dédié à tous les dieux. Ainsi, si le Panthéon célébrait tous les dieux, la Toussaint célébrera tous les saints.

C’est vers 835 que le pape Grégoire IV décale la fête au 1er novembre. Ce changement de calendrier liturgique pourrait tirer son origine de la dédicace d’une chapelle de l’église Saint-Pierre de Rome à l’ensemble des saints par l’un de ses prédécesseurs.*

La liturgie de la Toussaint : son sens et son déroulement

La liturgie de la Toussaint se souvient et célèbre la multitude des Serviteurs de Dieu: les Patriarches et les Prophètes, les Saints connus et inconnus : « Dieu a essuyé toutes larmes de leurs yeux », et, dans le Royaume, ils sont maintenant dans la béatitude et la louange ».

C’est le sens de toutes les messes qui seront organisées dans toutes les églises du monde, auxquelles les fidèles sont invités à prendre massivement part. Car cette fête leur rappelle également leur vocation à la sainteté. « Pour être saint, il n’est pas nécessaire d’être évêque, prêtre, religieuse ou religieux. Bien des fois, nous sommes tentés de penser que la sainteté n’est réservée qu’à ceux qui ont la possibilité de prendre de la distance par rapport aux occupations ordinaires, afin de consacrer beaucoup de temps à la prière. Il n’en est pas ainsi. Nous sommes tous appelés à être des saints en vivant avec amour et en offrant un témoignage personnel dans nos occupations quotidiennes, là où chacun se trouve », rappelle le Pape François dans sa troisième Exhortation Apostolique, « Gaudete et Exsultate », publiée le 9 avril 2018, en la fête de l’Annonciation, au numéro 14. « Chacun dans sa route » !

Messe de la Toussaint

La messe de la Toussaint est marquée par la lecture du chapitre 7 de l’Apocalypse de saint Jean, décrivant le rassemblement des élus autour du trône divin, avec en tête les douze tribus d’Israël. L’évangile du jour est celui des Béatitudes, tiré du texte de saint Mathieu au chapitre 5 : ce peuple des petites gens, des humiliés et des laissés pour compte… invités à entrer dans la joie du ciel.

Voici un extrait très suggestif de la 1ère Préface des Saints : « Tu es glorifié dans l’assemblée des saints : car lorsque tu couronnes leurs mérites, tu couronnes tes propres dons. Dans leur vie, tu nous procure un modèle, dans la communion avec eux, une famille, et dans leur intercession un appui, afin que, soutenus par cette foule immense de témoins, nous courions jusqu’au bout l’épreuve qui nous est proposée et recevions avec eux l’impérissable couronne de gloire par le Christ, notre Seigneur… »

La Commémoration des Fidèles défunts du 2 novembre

Le jour de la Commémoration des fidèles défunts, le 02 novembre, une célébration en l’honneur des morts est organisée dans les églises. Cette messe est dite de requiem, mot latin qui signifie repos.

La tradition de la Commémoration des fidèles défunts est apparue dans les communautés de bénédictins, notamment à Cluny, peu avant l’an mil, avant de se propager à toute l’Europe avec l’assentiment des papes.

Lors de la Commémoration des fidèles défunts, les prières vont vers « ceux qui ont quitté ce monde et attendent d’arriver à la Cité céleste » (saint Jean-Paul II).

La Commémoration des fidèles « invite les croyants à regarder le mystère de la mort non pas comme le dernier mot sur le destin humain, mais comme le passage vers la vie éternelle » (saint Jean-Paul II).

Mais, en pratique, beaucoup de gens confondent les célébrations du 1er et du 2 novembre. Pour une raison toute simple : l’usage veut que l’on se rende massivement dans les cimetières dès le 1er novembre, puisque cette journée est chômée dans de nombreux pays dont le Sénégal.

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