Hivernage 2017 : La région de Kaolack reçoit 13 000 tonnes de semences d’arachide

La région de Kaolack, au centre du bassin arachidier, va recevoir 13.000 tonnes de semence pour l’hivernage 2017. La région de Kaolack qui recevait, en moyenne, une dotation de 12.000 tonnes de semences d’arachide annuellement, verra son quota augmenter légèrement et atteindre approximativement les 13.000 tonnes, a indiqué le directeur régional du développement rural (Drdr), Youssoupha Guèye.

Il présidait, en fin de semaine, un atelier régional d’harmonisation et de partage pour la reconstitution du capital semencier « La région de Kaolack qui recèle de réelles potentialités agricoles « ce qui lui offre des opportunités de productions agricoles », recevait en moyenne 12.000 tonnes de semences hors gros producteurs. Ce quota qui n’est statique sera augmenté pour atteindre approximativement 13.000 tonnes pour satisfaire une demande croissante pour cette spéculation », a déclaré Youssoupha Guèye. Il a précisé que les semences et les engrais étaient en place et qu’il ne restait qu’à installer les commissions locales de cession et de distribution des semences pour rendre le processus effectif. La rencontre qui avait pour objectif de contribuer à la reconstitution du capital semencier de la région à travers le partage des outils techniques et législatifs a vu une forte participation des acteurs privés dont les opérateurs semenciers.

Ces derniers, par la voix de leur porte-parole, Malley Sakho, président de la coopérative des producteurs semenciers de Tiaré, se sont félicités de la concertation en amont avec les techniciens de la Direction régionale du développement rural. «Ce type de rencontre permet d’évaluer les besoins qualitatifs et quantitatifs et en tant que producteurs semenciers, nous devons nous adapter aux exigences de qualité et éviter les dysfonctionnements notés souvent lors de la cession des semences », a-t-il dit.

Ces opérateurs semenciers se sont engagés à accompagner les producteurs pour les semences et les autres intrants dans la région en dépit du non paiement de certaines de leurs créances de la dernière campagne agricoles par l’État. Ils indiquent que de fortes sommes sont en jeu et cela leur crée des difficultés dans les banques qui les accompagnent pour le financement de la campagne agricole.

Cet atelier de Kaolack, outre les techniciens de la Direction régionale du développement rural et de l’Agence nationale du conseil agricole (Ancar), a réuni une soixantaine d’opérateurs privés, des industriels et des programmes et projets du secteur implantés dans la région.

Elimane FALL

  • Le Soleil
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