Amadou Hott, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération du Sénégal assure que l’Etat va appuyer le secteur privé national

Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott a annoncé, mercredi à Dakar que le gouvernement du Sénégal œuvre à mettre en place les dispositifs adéquats pour l’implication accrue du secteur privé dans la dynamique d’émergence. Pour les cinq prochaines années, l’Etat entend renforcer le dispositif d’appui technique et financier au secteur privé national pour lui permettre d’accéder aux services financiers adaptés en vue de participer à la création de richesse et d’emplois.

Il s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture de la réunion d’information, de partage des connaissances et de mise à niveau en matière de Développement du Secteur Privé des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (Acp) ouverte ce jeudi à Dakar, a constaté laviesenegalaise.com.

Le ministre de l’économie a déclaré que le Sénégal va poursuivre les réformes pour l’amélioration du climat des affaires afin de consolider les « résultats forts appréciables obtenus ».

Pour une parfaite illustration, Amadou Hott cite le dernier rapport Doing Business de la Banque Mondiale. En effet, le Sénégal a fait un bond de 18 places dans le classement mondial du rapport du Doing Business 2020. Il occupe à l’échelle mondiale la 123ème place et 16ème, en Afrique subsaharienne. Suffisant pour le Ministre de s’en réjouir !

D’après le patron de l’économie, du plan et de la coopération, il demeure évident que «le secteur privé doit améliorer sa performance, sa productivité et sa compétitivité pour faire face aux nouveaux défis de l’ouverture des frontières portées par les accords de libre-échange.

Dans cette perspective, dit Amadou Hott, « il est heureux de noter que l’UE a fait du soutien au secteur privé un pilier essentiel du 11e FED (Fonds européen de développement) et y consacre des ressources importantes en vue du renforcement de l’accès aux marchés pour les petites et moyennes entreprises ».

Ces ressources, selon toujours le Ministre, « devraient servir à soutenir la transformation structurelle de nos économies en perspective de l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) ».

«L’organisation de ce business forum constitue assurément une très grande opportunité à saisir par le secteur privé. Ce, en vue d’obtenir des informations précises, pertinentes et détaillées sur les principaux instruments de financements mis à leur disposition. C’est également une occasion pour partager nos expériences, diffuser les bonnes pratiques et favoriser le dialogue entre acteurs», a expliqué Amadou Hott. Toutefois, il reste convaincu que les objectifs visés seront largement atteints compte tenu de la pertinence des thèmes proposés, l’expertise des personnalités invitées et des possibilités de réseautage.

Abdoul BABA

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